
Toujours Lundi, à 18h.15.
Vous dormez en Belgique, enfin je crois.
Si je ne me trompe, il y avait réunion de parents de cycles pour les 8/10… C’est justement pour la classe de Noan… Hihi, j’y a pensé tout plein…
Noan aurait aimé… Sa maman institutrice, son parrain (en tant que parents à présent), sa marraine directrice. Il me dirait encore : « Il ne manque plus que mon papa… » Je me demande si sa maman lui a dit que j’allais reprendre la fonction de directeur, et ce qu’il en aura dit…. J’ai reçu plusieurs messages, de gens du CF, de Pierre Lambert, et d’autres… hihi…
Bon, je ne suis pas ici pour parler d’école… quoique ça me manque déjà…
Je clôture donc cette journée de rencontre.
Bon, JOURNEE de rencontre est un peu fort.
Je me suis tapé 5 heures de bus, ça m’a coûté une journée et beaucoup de dollars canadiens, et j’ai rencontré la responsable de la Commission scolaire pendant 1h.1/2.
Ok, je ne me plains pas… C’était intéressant… Mais je m’attendais à plus…
Je raconte…
Arrivée à la gare de Sherbrooke à 1h. (voir l’épisode précédent).
Comme je dois manger, je trouve une guinguette (certainement qu’ils ne connaissent pas le mot ici, mais bon…). Et c’est vraiment guinguette… Une pointe de pizza comme ils disent ici (faut dire que leurs pizzas doivent bien faire 70 cm de diamètre, et donc qu’un quartier est bien copieux). Et je prends avec ça une petite poutine (voir l’explicatif précédent) avec un pepsi. Juste de quoi manger, mais pas vraiment diététique….
Ensuite, taxi jusqu’à l’université de Sherbrooke, et trouver les locaux de la Commission Scolaire de la Région de Sherbrooke, lieu de mon rendez-vous. Je dois y rencontrer mme Hébert, coordinatrice, et Mme Nadeau, Directrice. Oups, cette dernière est malade.
A 14h ., je me présente donc à cette brave dame.
Entretien courtois et intéressant…
Elle m’explique le projet des « Passeurs pédagogiques » mis en place dans la commission. Il s’agit d’un projet repris de l’expérience de la Commission des Mille et Unes Iles, celle-là-même que j’irai rencontrer mercredi. J’espère qu’il n’y aura pas de redite. Mmm…
Le projet est super intéressant. Je ne rentre pas ici dans le contenu, puisque je le fais dans le cadre du rapport que je dois faire pour la formation.
En gros, il s’agit du projet de former et accompagner des enseignantes et enseignants, en les dégageant de leur classe pour 40 jours (soit un jour par semaine en gros), et qui deviennent dans l’école des « passeurs pédagogiques », soit des relais pour l’école, entre l’équipe enseignante et les Conseillères pédagogiques détachées à la Commission scolaire.
Le projet rentre bien dans le cadre de ma formation sur la gestion de la formation et du changement.
Il s’agit d’une organisation mettant en exergue les principes de l’accompagnement des équipes en « praticiens réflexifs », en compagnonnage donc.
C’est tout à fait à l’opposé de l’organisation de la formation en cours de carrière que nous mettons en place à l’IFC, qui sont évidemment exclusivement modulaires.
Mais j’en retire quelques références intéressantes…
Je devrai lire quelques sources théoriques, puis j’en ferai quelque chose d’utile pour le Biéreau. Ca c’est sûr…
Durant cet entretien de 1h.30, je rencontre aussi 5 conseillères pédagogiques attachées à la Commission.
Et donc, à 15h. 30, me voilà libéré.
C’est vrai que sur le programme, il n’y avait pas d’heure de fin…
Je pensais reprendre le bus à 20h. Hihi…un peu tard.
Je décide donc de rentrer à pied vers le centre de Sherbrooke.
Je trouve ça et là des gens qui m’indiquent la route, car je n’ai pas de carte.
Tous me disent surtout quels bus je dois prendre, ou où appeler le taxi.
Nonnon, je n’ai pas envie de repayer 18 dollars (même canadiens) pour ce trajet. Et donc je ferai le trajet à pied.
Une heure et demie plus tard, je suis devant la gare, pour prendre mon bus à 18h.
J’ai le temps de m’offrir un breuvage, heu, enfin, une bonne bière à l’aubette de la gare (encore un mot qu’ils ne doivent pas connaître…)
Même pour cela on est un peu perdu à l’étranger (et ils parlent français !). Moi, je veux juste une bière, et le serveur me balance 5 ou 6 marques que je ne connais pas. J’en capte une au hasard. Il faut dire que ça commence par « Blanche ». Ca, je connais….
Mais ensuite, une 14/9 ou une 21/17 ? Qu’est ce que j’en sais moi. « Ca veut dire quoi ?». « Ben c’est la capacité, Monsieur, en gallons (enfin si j’ai bien compris, parce que leur accent parfois, il faut plutôt traduire…) ». Comme j’ai entendu que la deuxième proposition a l’air plus grande que la première, je lui dis « La deuxième … » Bingo, j’ai une très grosse bière qui a un peu le goût de la Blanche de Bruges.
Ouf.
Et voilà ma journée…
Dans deux heures je serai à Montréal. Je ne retrouverai sans doute pas mes compagnons, partis manger dans le centre, je suppose.
Pas grave.
Je vais me trouver un bol de pâtes, ou qqch du genre. Cela court les rues, et c’est bon et pas cher…
En attendant, le soleil se couche, on passe sur de vastes étendues boisées, ou de cultures. Evidemment, personne ne vit vraiment l’un sur l’autre ici ! C’est beau, il y a de l’espace, cela incite à un calme intérieur (et extérieur aussi d’ailleurs).
Demain, j’ai une courte visite dans une entreprise qui s’occupe de e-learning en formation. J’irai voir ce que c’est.
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